Déjà disponible dans d’autres pays européens, le micropaiement par SMS est encore boiteux en France.
40 villes chez les voisins allemands pourtant bénéficient déjà de ce système depuis des années. Un procédé qui ne manquerait pas d’intéresser les usagers pour la facilité des transactions. Les gestionnaires de parking n’en manqueront pas non plus, car le nombre de places payées sera augmenté.
Un projet naissant pour Q-Park
Avec ses 115000 places de parking éparpillées dans 74 agglomérations françaises, Q-Park veut exploiter l’engouement de la population pour les SMS.
C’est une initiative que Mulhouse a déjà tentée depuis quelques mois en collaboration avec Orange France, SFR l’Association française du Multimédia Mobile (AFMM) et Bouygues Télécom par le M-Parking.
C’est la même AFMM qui a aidé Mulhouse et avec le soutien de Cell2Park, filiale de TR Services qui va permettre à Q-Park de réaliser le projet baptisé SMS4Parking. La pratique sera peut-être vulgarisée dans tout le territoire d’ici quelques années ou au moins dans les 74 villes que couvre cette firme.
Le principe
La France est championne de SMS ; cela ne risque pas de régresser si le SMS4Parking se développe.
Il suffit à chaque usager d’envoyer par SMS l’immatriculation de sa voiture aux frais du téléphone portable qui sert également de paiement pour le parking. Le numéro abrégé qui désignera à la fois la ville et l’emplacement pour le stationnement sera propre à chaque opérateur.
Aucune application spéciale à télécharger ou à installer, ce procédé est très facile. On peut même rallonger le temps de stationnement, car Q-Park envoie un avertissement par SMS dix minutes avant que le temps de stationnement payé s’écoule. Une commande à distance qui ne manquera pas de satisfaire les usagers.