La start-up française française Resto Flash a mis en place une application qui permet de stocker des tickets restaurant dans les smartphones.
Une application très fournie
Le smartphone est la seule chose qui nous fait revenir à la maison lorsqu’on l’a oublié.
Cette phrase aperçue dans les travées du dernier salon E-commerce en dit l’on sur l’importance des téléphones portables dans le public.
C’est ainsi que la start-up resto Flash a eu l’idée de dématérialiser les tickets restaurant
Grâce à l’application dédiée, un utilisateur peut gérer et utiliser ses tickets à travers son smartphone. Les tickets, il les reçoit automatiquement sur son téléphone tous les mois. Pour régler ses repas, il n’aura qu’à sélectionner le nombre de titres nécessaires et présenter le QR code généré par le programme au restaurateur qui se charge de scanner l’image et le tour est joué.
Pour trouver les restaurants qui acceptent le système resto Flash, le consommateur peut utiliser la carte intégrée à l’application.
Outre la dématérialisation des tickets restaurant, Resto Flash se veut être une véritable communauté
Ainsi, l’application permet de retrouver et de convier des amis, mais aussi de laisser des commentaires.
Comme l’indique Emmanuel Rodriguez-Maroto, co-fondateur de la start-up avec David Contour, Resto Flash veut faire des pauses-déjeuner des moments de détente.
Vers l’abandon du papier
Resto Flash a été créée en avril 2011. Le service n’a toutefois été lancé qu’en septembre 2012 en Ile-de-France. La start-up est la première à proposer des tickets restaurant numériques en France. Elle devrait être suivie en 2013 par Moneo.
Il faut savoir que le marché des titres repas est gros de 3.5 millions de salariés de quelque 120 000 entreprises. Chaque année, il brasse 5 milliards d’euros de transactions auprès de 160 000 restaurants. La dématérialisation des tickets offre la possibilité aux acteurs d’économiser plusieurs centaines millions d’euros notamment en logistique.
Pour l’heure, le papier est encore roi sur ce marché, mais reste à savoir jusqu’à quand …