Les dirigeants du réseau leader veulent augmenter leurs marges en matière de publicité en ligne.
Ils s’en donnent les moyens en rachetant la régie publicitaire Atlas Advertise Suite.
Google, le maître
Aux USA, le poids de Google dans la publicité en ligne est de 15,4% contre 14,4% pour Facebook.
Le moteur de recherche américain domine également la publicité en ligne française (liée aux recherches) avec une part de marché de 90%.
Démarrage timide pour Facebook
Pour augmenter ses marges, le leader des réseaux sociaux s’est inscrit dans une dynamique de monétisation qui l’amène à s’intéresser à la publicité en ligne
Mais pour espérer jouer les premiers rôles, l’entreprise de Mark Zuckerberg devra convaincre les annonceurs quant à l’efficacité des publicités sur son réseau. Une mission qui s’annonce déjà difficile avec la décision de General Motors de retirer toutes ses publicités payantes sur Facebook.
Du coup, les entreprises qui s’apprêtaient à faire de la pub sur le réseau social leader ont commencé à douter de l’efficacité des publicités sur Facebook.
L’achat de la plateforme Atlas Advertiser Suite pour se relancer
Mais l’entreprise de Marc Zuckerberg veut démontrer le contraire. Elle se donne les moyens de redorer son image, en achetant à Microsoft la régie de publicité numérique Atlas Advertiser Suite, à plus de 6 milliards de dollars.
Ainsi, Facebook se dote d’outils de ciblage des publicités et de mesure d’impact. Elle pourra enfin démontrer que l’investissement publicitaire sur son réseau est rentable
Les commentaires vont bon train quant à la volonté des dirigeants du réseau leader de créer une régie publicitaire externe avec l’acquisition d’Atlas Advertiser Suite. Le moteur de recherche n’a pas encore confirmé cette information.
Quelques difficultés
Les utilisateurs craignent d’être victimes d’un espionnage. Leur vie privée, leurs données personnelles seront-elles exploitées par le géant américain pour prouver à la face du monde que sa plateforme est rentable ? Rien n’est moins sûr.