Des millions d’Américains utilisent leur smartphone pour accomplir des tâches comme appeler un taxi, ou s’enregistrer pour un vol.
Qu’en est-il cependant du paiement mobile qui concentre l’attention de l’industrie aujourd’hui ?
Les consommateurs ne sont pas prêts
Depuis quelques années, la promesse de payer avec son mobile a conduit une multitude de start-up américaines à s’engager sur la voie du paiement mobile. Cependant, ces sociétés font aujourd’hui face à plusieurs obstacles, notamment au niveau des consommateurs.
Beaucoup de personnes ne sont pas encore au courant des nouveaux systèmes de paiement, d’autres sont désorientés par le nombre incalculable de solution à leur disposition tandis que certains ne voient aucun avantage à utiliser le mobile à la place du liquide et des cartes de crédit.
Un sentiment fataliste semble aujourd’hui s’emparer du secteur si bien que certains acteurs commencent à penser que le paiement mobile ne remplacera jamais les portefeuilles, du moins dans un futur proche.
Selon Denée Carrington, analyste chez Forrester, l’industrie attend toujours l’étincelle qui va enflammer le marché et annoncer la révolution du paiement mobile. Pour l’heure, ce moment n’est pas encore arrivé.
Profusion de solutions
Malgré le faible engouement des consommateurs, les solutions de paiement mobile sont toujours aussi nombreux.
Des start-up américaines comme Square, Loop, LifeLock ou Clinkle proposent des applications qui promettent aux utilisateurs de payer avec leur smartphone
Les plus grandes marques se sont également lancées sur le marché, à l’image de Samsung qui a décidé d’inclure le logiciel payWave dans ses appareils.
Dans ce registre, difficile de ne pas mentionner le portefeuille mobile de Google, Google Wallet. Aucune de ces entreprises n’a réussi pour le moment à trouver la combinaison gagnante pour influer sur le mode de paiement des consommateurs.
Selon le cabinet d’étude Gartner, 235.4 milliards de dollars ont été dépensés par le paiement mobile en 2013 contre 163.1 milliards en 2012
Les chiffres sont moins éloquents pour les États-Unis avec 37 milliards de dollars en 2013 et 24 milliards en 2012.