La place des moyens de paiement dans l’environnement concurrentiel du Retail

Le secteur du Retail connaît des bouleversements palpables au niveau de la concurrence où chaque enseigne essaie de se démarquer.

Le développement de la technologie et paradoxalement… la crise, les obligent à faire face aux changements qui se succèdent.

Les solutions abondent sur le marché pour ne citer que les milliers d’éditeurs d’applications informatiques, la communication média, hors média et en ligne, qui devient de plus en plus innovante sans oublier les moyens de paiement qui, depuis quelques années connaissent plusieurs «versions».

Un défi permanent

Plusieurs raisons poussent les associations de consommateurs, les enseignes et les ensembles commerciaux à « changer de peau » presque tous les jours.

C’est le résultat d’un monde où les consommateurs deviennent de plus en plus actifs en ligne, les rendant ensuite plus connaisseurs en ce qui concerne les meilleures offres, les bons produits et surtout les prix les plus attractifs.

C’est aussi un effet paradoxal que provoque la crise, car la baisse de pouvoir d’achat incite les acheteurs à chercher les meilleures opportunités avant une décision d’achat. Les produits de mêmes apports abondent alors sur le marché, les market places sont saturés, car même les clients ne s’y retrouvent plus.

L’intérêt des prospects diminue alors de façon généralisée, le plus pénalisant pour les petits marchands est de rivaliser avec les grandes enseignes qui sont déjà implantées depuis des années une expérience d’achat unique qui font que leurs clients reviennent toujours chez eux.

Toutes les raisons évoquées confirment la nécessité pour les acteurs du Retail de trouver les alternatives efficaces pour briller parmi leurs rivaux. Une initiative qui n’est pas vaine, car les professionnels du « service aux entreprises » se trouvent également dans la même ampleur de concurrence qu’eux.

Plusieurs solutions, mais quelle est la meilleure ?

Il est évident que le meilleur moyen d’attirer des parts de marché est avant tout d’optimiser son investissement commercial et marketing. Mais il faut savoir que proposer des moyens de paiement efficaces contribue également largement à intéresser les prospects.

Les limites de la communication ne sont pas encore connues pour booster les ventes, car de nouvelles idées naissent de partout. Depuis le street marketing aux contenus interactifs, les offres de prestation ne manquent pas sur le marché. Certaines grandes firmes combinent même plusieurs publicités dans beaucoup de supports en guise de relais.

Quoi qu’il en soit, le plus grand défi est de toujours intéresser du monde, mais pas n’importe lequel, il faut savoir cibler les prospects pour réussir la campagne. Il faut également adapter à chaque cible la technologie appropriée pour ne pas léser les résultats au profit des moyens. Il faut alors une solution soit efficace, mais également durable : que les cibles puissent en profiter quotidiennement par exemple.

D’autres enseignes privilégient plutôt les moyens plus directs qui se penchent surtout sur l’expérience d’achat comme les solutions de paiement diversifiées ou les conditions de livraison plus rapide et moins coûteuse par exemple.

Les vrais enjeux face aux consommateurs

Aujourd’hui, internet concentre plusieurs milliards de connectés qui, à un moment donné, aura toujours envie d’acheter un article en Retail. Cela a changé la façon de commercialiser de manière plus radicale, car en France par exemple, une partie considérable des cyberacheteurs utilise les magasins physiques seulement comme un show room avant de finaliser leurs achats en ligne.

C’est un phénomène rencontré partout dans le monde, car les consommateurs sont actuellement de plus en plus connectés et surtout « connaisseurs »

Les retailers ont beau avoir plusieurs moyens tels que les smartphones ou tablettes pour communiquer les dernières soldes et promotions, la disponibilité de stock, les autres animations publicitaires, etc., mais ces technologies sont également des armes infaillibles que les prospects détiennent.

C’est ainsi que la possibilité d’attirer les cibles devient moins évident pour les commerçants. Il y eu un temps où les sites comparateurs permettaient aux consommateurs de trouver facilement un produit moins cher parmi le lot d’offreurs en ligne et en magasin physique. Cette époque est actuellement révolue alors que cela date seulement d’une année, car les systèmes de géolocalisation intégrés dans les terminaux mobiles permettent aux clients de ne repérer qu’une opportunité à proximité. Les boutiques réelles proposent ainsi des offres de plus en plus ciblées tandis que les passants et habitants du quartier limitent leurs « zones de course » : les bonnes affaires aux environs priment.

Technologie de paiement

En termes de moyen de paiement, l’idéal pour les consommateurs serait de payer facilement, mais en toute sécurité. Viennent ensuite les questions d’ergonomie comme la fluidité, les difficultés liées au pouvoir d’achat et les offres diversifiées qui donneraient plus de choix à chaque consommateur qui a ses propres habitudes d’achat.

Poussée par les effets médiatiques et les vents que soufflent les grosses boîtes, la technologie NFC est une alternative efficace, mais encore peu reconnue. La complexité de l’investissement assortie de son coût laisse effectivement les retailers perplexes. Un autre obstacle est également constitué par le schéma de carte bancaire européenne qui fait que les nouveaux systèmes de paiement deviennent moins perçants dans ce continent par rapport aux États-Unis ou à l’Asie.

Par ailleurs, des centaines de millions d’euros sont encore nécessaires pour équiper chaque retailer, opérateur télécom ou même magasin physique des infrastructures nécessaires à cette solution.

Les retailers peuvent également recourir actuellement aux paiements alternatifs qui sont plus faciles d’usage, moins chers et accessibles à tous. À l’image des paiements de places de parking par simple SMS qui vient d’arriver à Paris, ce genre de solution connaît un essor remarquable et pourrait même représenter 25 % des systèmes utilisés pour l’achat en ligne d’ici 2015. Il faut néanmoins noter la domination encore fulgurante des achats off-line qui écartent encore les dernières technologies comme la NFC au profit des QR code, le paiement par voie audio, les stickers, l’ultrason et bien d’autres pratiques simples et efficaces.

Quoi qu’il en soit, ce n’est pas tant la technologie ni les manières de communiquer qui priment, mais le fait de répondre vraiment aux besoins des consommateurs. Pour ce faire, mieux vaut suivre le courant pour être constamment à jour afin d’adopter les stratégies gagnantes au lieu de s’accrocher à une pratique traditionnelle de shopping qui n’a encore rien à envier côté part de marché, mais qui connaît déjà plusieurs concurrents.

 

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