Face à la progression du paiement mobile sur le marché canadien, la Financial Consumer Agency of Canada a publié une étude sur les risques potentiels qu’encourent les consommateurs avec ce nouveau canal.
Une large adoption
Le paiement mobile devient une réalité dans presque toutes les régions du monde. Il suscite à la fois l’intérêt et l’appréhension des observateurs dans la mesure où il facilite beaucoup le quotidien tout en représentant un risque pour les utilisateurs.
Dans une étude intitulée « Mobile Payments and Consumer Protection in Canada », la Financial Consumer Agency of Canada (FCAC) s’est penchée sur le niveau de protection des consommateurs canadiens dans le cadre du paiement mobile.
Le m-paiement devrait être largement adopté dans le pays à court terme
Ainsi, pour Lucie Tedesco, une commissaire de la FCAC, il est important de se poser les bonnes questions afin de mettre en lumière les conséquences de ce déploiement.
Protection inégale
Selon l’étude, on constate que les utilisateurs des moyens de paiement mobile au Canada ne sont pas protégés de manière égale. En effet, les obligations de protection varient d’un fournisseur de service à un autre.
Dans certains cas, rien n’empêche un fournisseur de service de paiement mobile de vendre les données des consommateurs à des commerçants tiers qui peuvent ensuite cibler leur publicité selon les habitudes des utilisateurs. Connue sous le nom de profilage, cette pratique pose des risques dans le cas où les produits sont proposés à des consommateurs vulnérables.
Par ailleurs, le nombre important des parties impliquées dans une transaction de paiement mobile ne facilite pas la résolution d’éventuels différends. Le consommateur aura alors du mal à se faire rembourser en cas d’erreur.
La FCAC a pour but d’aider les consommateurs à comprendre comment les différents systèmes de paiement mobile fonctionnent et à mieux se protéger des éventuels inconvénients.
