Le basculement de la vente en ligne à la vente physique figure parmi les thèmes qui ont été débattus lors du Salon E-commerce Paris. Les appareils mobiles s’annoncent alors comme le pont entre les deux mondes.
Développement de la vente physique. Pour ou contre ?
Le Salon E-commerce Paris est un rendez-vous incontournable de la vente en ligne. C’est une occasion pour les acteurs du métier d’échanger et de partager leurs expériences. Pour l’édition 2012 qui vient de fermer ses portes, le basculement des pure players vers la vente physique a été parmi les centres de discussions.
Dans ce sens, LDLC, spécialisé dans la vente en ligne de produits high-tech, entend développer sa stratégie multicanal en projetant d’ouvrir une quarantaine de boutiques physiques au cours des 5 prochaines années à l’instar de celle qu’il a lancée en 1998 à Lyon.
Son but est d’approcher un peu plus les clients afin de leur apporter du conseil et pour qu’ils puissent s’informer davantage sur les marchandises. Ce canal de distribution représente actuellement 14 % des revenus du groupe avec un chiffre d’affaires annuel de 10 millions d’euros pour la boutique lyonnaise.
Si LDLC est convaincu de la nécessité de développer des points de vente physique, ce n’est pas le cas de Rue du Commerce. Son PDG Gauthier Picquart qualifie cette stratégie d’« anti-économique» dans le sens où les boutiques en dur impliquent des dépenses supplémentaires pour l’e-commerçant.
Place au mobile
Toutefois, Gauthier Picquart ne se dit pas contre une stratégie articulée autour du mobile. Pour lui, le smartphone est parfait pour la fidélisation dans la mesure où il ne quitte jamais le client. Les informations que l’appareil fournit à son détenteur peuvent être bénéfiques aux vendeurs.
Monoprix de son côté, mise sur cette stratégie multicanale mobile avec son service clic and go afin de contourner les files d’attente à la caisse. Basé sur le principe du drive, ce service permet aux acheteurs d’obtenir leurs courses en deux minutes.