Il s’agit de trois canaux de distribution dématérialisés qui révolutionnent le monde de la vente de logiciels physiques.
L’engouement des consommateurs pour les terminaux mobiles et les appareils connectés a ouvert d’autres portes aux commerçants, mais en ont fermé également d’autres.
La vulgarisation des systèmes de paiement, que ce soit à distance, en ligne ou sur mobile constitue une des plus grandes raisons de ce changement. Avanquest Software a compris ce paradoxe et propose actuellement le « tout dématérialisé ».
Softcity
Il s’agit d’une branche d’offres proposée par Avanquest qui concerne le téléchargement de ses logiciels comme l’Appstore d’Apple. 20 plateformes proposent plus de 1500 références d’applications disponibles au Canada, en France et au Royaume-Uni. Également une plateforme d’expertise marketing et un laboratoire de développement des logiciels, Softcity engendre à lui seul plus de 25 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel.
Ces plateformes figurent parmi les plus prisées dans le monde en raison de sa présence sur Appstore qui a permis à des internautes internationaux de télécharger ses logiciels. C’est aussi grâce à ce grand canal au niveau mondial qu’il a pu démocratiser ses applications dans plusieurs pays, dont la Russie, la Chine, le Japon et l’Amérique du Sud. La progression organique dans cette division d’Avanquest représente 10 % avec 500000 applications vendues chaque année.
VCOM
Cet autre système « dématérialisé » d’Avanquest correspond quant à lui au SaaS (Software as a Service) qui consiste à élargir le champ d’activités des logiciels proposés. Il s’agit de prolonger les logiciels phares de l’éditeur français en un service cloud qui proposera d’autres prestations à part celles déjà incluses dans l’application. C’est ainsi une forme de service après-vente en SaaS payant à l’image de Microsoft qui propose des mises à niveau ou des check-up pour la performance.
VCOM inclut également des services d’hébergement qui propose plusieurs prestations outre cette fonction dont la conception et la création des sites, la gestion des flux, les statistiques, etc. Cette division gère actuellement plus de 150000 utilisateurs des premiers services cloud, 60000 pour le webhosting et le tout générant plus de 3 millions d’euros de chiffre d’affaires.
PlanetArt
Il s’agit cette fois-ci des services de conception et d’impression d’images ou photos disponibles en ligne via l’impression à distance sur plusieurs matières ou supports. Ce système Web-to-Print consiste pour Avanquest à mettre à la disposition des internautes plusieurs plateformes sur lesquelles ils pourront commander ou réaliser des cartes d’invitation, des faireparts et d’autres affichages ou photos à imprimer sur des supports comme les coques de smartphone par exemple.
Les 40% de croissance organique de cette branche d’Avanquest ont été réalisés grâce à une stratégie marketing de niche. Le groupe envisage aussi d’étendre ses produits à d’autres formats et d’exploiter d’autres marchés européens. Ses 200000 commandes annuelles lui permettent déjà de ressortir plus de 7 millions d’euros de chiffre d’affaires par an.
Nul doute que la rentabilité de ce groupe sera encore en bonne santé à l’avenir grâce à ces stratégies de dématérialisation qui améliorera encore sa position parmi les premiers éditeurs d’application français. Son objectif étant de garder la cadence de ses 100 millions d’euros par mois en faisant jouer ses 29 années d’expérience et en adaptant ses offres au progrès technologique actuel à commencer par ces propositions innovantes notamment le SaaS, le Web-to-Print et les applications téléchargeables.
