Paiement mobile : le schéma m-Pesa bientôt en Europe ?

M-pesa-vodacomVodafone a obtenu une licence en Roumanie pour le lancement d’un nouveau système de paiement mobile.

La solution, qui s’apparente au m-Pesa kényan pourrait éventuellement être lancée dans d’autres pays européens.

M-Pesa en Afrique

Le paiement mobile s’est imposé naturellement en Afrique. La solution de Safaricom m-Pesa a rapidement été adoptée au Kenya. Le système est aujourd’hui présent dans d’autres pays africains.

Lancée en 2007, m-Pesa est devenu une référence en matière de paiement mobile sur tout le continent en moins de 10 ans, avec un taux de pénétration de 30% au Kenya et des millions d’utilisateurs en Tanzanie.

Le service a été depuis exporté en Afrique du Sud, en Égypte, au Mozambique et même en Inde avec plus ou moins le même succès

La réussite de la solution au Kenya est due à la combinaison de trois facteurs : le faible nombre de personnes utilisant les services bancaires, la répartition géographique de la population et un cadre réglementaire favorable.

En revanche, m-Pesa a dû faire face à plusieurs obstacles dans les autres pays. En Afrique du Sud, le service a dû s’adapter à un environnement réglementaire plus strict tandis qu’en Tanzanie il n’a pas été soutenu par un nombre suffisant de partenaires.

Le pari

Vodafone, qui détient une participation minoritaire dans Safaricom, a fait le pari de lancer m-Pesa en Roumanie. Il est intéressant de voir comment le marché roumain et le marché européen en général va réagir à ce lancement.

Le cadre réglementaire de l’UE en matière de services paiement ou de monnaie électronique est assez rigoureux

De plus, il peut être très difficile pour ce genre de système de percer dans des marchés où les services bancaires sont bien établis.

Toutefois, l’arrivée d’un service comme m-Pesa en Europe permettrait aux utilisateurs d’avoir une solution unique disponible dans toute l’Union. Celle-ci peut donc s’adresser particulièrement aux personnes qui voyagent beaucoup.

Cela représente un marché potentiel de 300 milliards de dollars avait fait savoir le professeur Sunil Gupta de l’Harvard Business School.

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